Jean-Marc Solier, un chasseur calédonien dont la notoriété n’est plus à faire, nous a quittés le 03 septembre dernier suite à un brutal arrêt cardiaque.

Précurseur du tir sportif et de la chasse organisée, Jean-Marc avait été pendant de nombreuses années le président de la Fédération de la Chasse de Nouvelle Calédonie et du Safari Club de Nouvelle Calédonie dont il était fondateur. Il était aujourd’hui président d’honneur de la Fédération de la Faune et de la  Chasse.

Jean-Marc accordait un intérêt particulier à la sécurité à la chasse et avait exigé l’assurance chasse obligatoire pour tous les chasseurs de la Fédération dès sa prise de fonction, suivi dans sa démarche, quelques années plus tard, par les institutions rendant alors obligatoire le précieux document à tous les chasseurs désireux d’obtenir un permis de chasser en Province Sud.

Au cours de ses  mandatures, la règlementation sur les armes et munitions a été son cheval de bataille. C’est ainsi qu’il a œuvré pendant plus de vingt ans à l’évolution de la réglementation pour un assouplissement de la loi jusqu’à obtenir gain de cause.

Il a été le premier responsable  cynégétique  à permettre  aux chasseurs calédoniens  de pratiquer des chasses payantes à la journée sur des propriétés privées conventionnées avec les propriétaires terriens.

Mais Jean-Marc a aussi été l’un des premiers calédoniens à partir en safari sur le continent africain en compagnie de son épouse chasseresse et d’amis calédoniens, découvrant  et chassant au cours de nombreux voyages tous les grands gibiers de ce continent.

Pour partager sa passion du grand gibier  il a aussi été l’organisateur, avec les membres du Safari Club de Nouvelle Calédonie, de plusieurs salons de la faune sauvage à la maison des artisans, Exposition d’animaux naturalisés dans un cadre naturel aménagé ces salons eurent un grand  succès., Des milliers de calédoniens, adultes et scolaires auront ont pu les visiter pour leur plus grande joie et curiosité, découvrant ainsi la faune sauvage des différents continents avec, en prime, les commentaires éclairés de Jean-Marc sur la nécessité de gérer au mieux ces espèces afin de mieux  les protéger et de les conserver.

Aujourd’hui, Jean Marc n’est plus là.

Peut-être d’anciens petits calédoniens devenus grands se rappelleront-ils l’histoire de ce Monsieur pas ordinaire  qui faisait briller leurs yeux en  leur parlant des lions, des éléphants, des buffles et de tant d’autres  espèces encore....

 

M. C.